Tous ces soirs de démissionnaires.


Tous ces soirs de démissionnaires
À souffler contre la vitre des volutes gris
À passer ton doigt dans la buée
Pour faire des dessins d’enfants et les effacer ensuite

Demain, je recommencerai à vivre, ouais
Je l’ai dit à ma muse et au fusil qui tire en moi-même
La bas au moins, y’a peut-être moyen de s’entendre, y’a que moi, ouais
J’pense pas, j’transe, j’en deviens transparent
Tu vois ces nuits où tu ne danses pas et tu rentres
Tu pars en rance vacances, tu rampes
Dans ton bourdon, tu trembles, dans ton bourbon, tu trempes
Trois jours d’étranges flottements s’ensuivront
Trois jours d’errance sans style, trois jours d’orages sans pluie
En fait, y’a tellement de voix qui se bousculent dans ton crâne
Tu creuses plus, t’entends mal, au fond, c’est quoi l’imposture ?
Puis ça manque d’air dans ta piaule déjà vieille
Tes photos te ressautent à la gueule, tu les regardes à la gnôle

T’as pas touché à tes murs, ils te racontent clichés
Ils te résument, ils t’ont même vu te vider
Quicher, fuir et puis revenir flippé
Y’aura qu’eux qui sauront qui t’étais
Tu leur parles, tu deviens fou à lier

Tous ces soirs de démissionnaires
À souffler contre la vitre des volutes gris
À passer ton doigt dans la buée
Pour faire des dessins d’enfants et les effacer ensuite

Demain, je recommencerai à vivre, ouais
Je l’ai dit à ma muse et au fusil qui tire en moi-même
La bas au moins, y’a peut-être moyen de s’entendre
Y’a que moi, ouais
J’pense pas, j’transe, j’en deviens transparent
Je parle de ces nuits où tu ne danses pas et tu rentres

Tous ces soirs de démissionnaires
Ces nuits où tu ne danses pas et tu rentres.

Veence Hanao.

Des choses à dire ? BismiLlâh !